En partenariat avec AL MAALI DUBAI
La finance islamique a connu une croissance remarquable depuis les dix dernières années, notamment dans la région MENA et dans le Sud-Ouest asiatique. Le caractère continue de la progression de l’industrie financière islamique, même au plus fort de de crise financière de 2007, montre qu’elle est de plus en plus considérée comme une alternative viable à l’intermédiation financière conventionnelle aussi bien dans les milieux professionnels qu’académiques.
Aujourd’hui, et en plus de constituer le moyen privilégié, pour près d’un cinquième de la population mondiale, d’accès aux services bancaires et financiers ; la finance islamique s’est internationalisée.
Au Maroc, et avec la promulgation officielle de la nouvelle loi bancaire, l’adoption d’une série de textes législatifs et réglementaires relatifs notamment à l’assurance takaful et à la titrisation, l’implantation et le lancement de plusieurs banques participatives début 2018 ainsi que l’émission de sukuks par Bank Al Maghrib en fin 2018; le développement de telles activités est une réalité très prometteuse et revêt en plus une importance stratégique. En effet, cela permettra à l’économie nationale de diversifier ses sources de financement, d’autant que notre pays ambitionne de se positionner en tant que hub financier et économique régional à travers Casablanca Finance City. De plus, le lancement de ce pan de la finance permettra d’élargir davantage la mobilisation de l’épargne et le financement de l’économie et constituera également un facteur déterminant au profit de l’amélioration de l’inclusion financière.